Édition du mardi 4 décembre 2012
Vincent Peillon engage le combat contre le décrochage scolaire
Vincent Peillon, le ministre de l’Éducation nationale, a commencé à dévoiler les mesures que compte prendre le gouvernement pour lutter contre le décrochage scolaire – dans la foulée d’une des promesses de campagne du candidat Hollande, qui s’était engagé à diviser par deux le nombre « décrocheurs », et à offrir « à tout jeune descolarisé de 16 à 18 ans une solution de formation, d’apprentissage ou un service civique ».
Aujourd’hui, sur les 140 000 jeunes qui décrochent chaque année du système scolaire, seuls 9 500 parviennent à revenir dans le système. « 20 à 25 % de notre jeunesse se retrouve sans formation, a déploré ce matin le ministre sur RTL. Et donc sans emploi. Et donc dans la pauvreté. »
Parmi les mesures préconisées par Vincent Peillon, la mise en place d’un référent destiné à « identifier ceux qui commencent à décrocher », le plus tôt possible, car « mieux vaut prévenir que guérir ». Pour le ministre, il est possible d’identifier les jeunes en danger de décrochage dès l’école primaire ou élémentaire.Les jeunes qui ont décroché se verront proposer de signer un « contrat objectif emploi » avec une formation à la clé.
Vincent Peillon reprend, avec la mise en place des référents, une proposition de la commission de concertation sur la refondation de l’école, qui a rendu son rapport le 5 octobre dernier. Ce rapport préconisait que ces référents soient des membres du corps enseignant, qui auraient ainsi « la possibilité d’exercer d’autres fonctions que l’enseignement ». Il mettait déjà l’accent sur le fait que les collectivités avaient un rôle à jouer dans la « mobilisation générale » contre le décrochage scolaire. « Les collectivités, écrivait la commission, sont par leurs compétences mêmes des partenaires évidents de l’école ». Mais « les péréquations garantissant l’égalité demeurant insuffisantes », la commission estimait que « de nouvelles formes de régulation nationale doivent voir le jour » pour éviter que « se creusent davantage des inégalités territoriales déjà excessives ».
Vincent Peillon présentera l’ensemble de ses propositions lors d’un « séminaire national de lutte contre le décrochage scolaire » qui se tient aujourd’hui à l’Ecole nationale supérieure de chimie de Paris, en présence de Martin Hirsch, président de l’Agence du service civique, et de François Bonneau, président de la région Centre et co-auteur du rapport sur la refondation de l’école.
Télécharger le rapport sur la refondation de l’école.
Aujourd’hui, sur les 140 000 jeunes qui décrochent chaque année du système scolaire, seuls 9 500 parviennent à revenir dans le système. « 20 à 25 % de notre jeunesse se retrouve sans formation, a déploré ce matin le ministre sur RTL. Et donc sans emploi. Et donc dans la pauvreté. »
Parmi les mesures préconisées par Vincent Peillon, la mise en place d’un référent destiné à « identifier ceux qui commencent à décrocher », le plus tôt possible, car « mieux vaut prévenir que guérir ». Pour le ministre, il est possible d’identifier les jeunes en danger de décrochage dès l’école primaire ou élémentaire.Les jeunes qui ont décroché se verront proposer de signer un « contrat objectif emploi » avec une formation à la clé.
Vincent Peillon reprend, avec la mise en place des référents, une proposition de la commission de concertation sur la refondation de l’école, qui a rendu son rapport le 5 octobre dernier. Ce rapport préconisait que ces référents soient des membres du corps enseignant, qui auraient ainsi « la possibilité d’exercer d’autres fonctions que l’enseignement ». Il mettait déjà l’accent sur le fait que les collectivités avaient un rôle à jouer dans la « mobilisation générale » contre le décrochage scolaire. « Les collectivités, écrivait la commission, sont par leurs compétences mêmes des partenaires évidents de l’école ». Mais « les péréquations garantissant l’égalité demeurant insuffisantes », la commission estimait que « de nouvelles formes de régulation nationale doivent voir le jour » pour éviter que « se creusent davantage des inégalités territoriales déjà excessives ».
Vincent Peillon présentera l’ensemble de ses propositions lors d’un « séminaire national de lutte contre le décrochage scolaire » qui se tient aujourd’hui à l’Ecole nationale supérieure de chimie de Paris, en présence de Martin Hirsch, président de l’Agence du service civique, et de François Bonneau, président de la région Centre et co-auteur du rapport sur la refondation de l’école.
Télécharger le rapport sur la refondation de l’école.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
50 millions d'euros pour aider les collectivités à se dégager des emprunts toxiques
Le PLFSS 2013 définitivement adopté
Louvre-Lens : deuxième et peut-être dernier acte de la « décentralisation culturelle »
Un rapport propose « un choc des solidarités en faveur du logement et de l'hébergement »
Retrouver une édition
Accéder au site